Dimanche soir, le chanteur était en concert à la patinoire Mériadeck de Bordeaux.
Michel a 60 ans. Hier à 23h20, après 2h10 de show, il n’en revient pas: «C’est la première fois que je le vois. Et je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps. Il est vraiment extraordinaire.» Il, c’est Johnny. Dans une patinoire Meriadeck presque complète, l’idole démarrait sa tournée «Born Rocker Tour», qui pendant un mois, va l’emmener partout en France, et surtout, lui permettra de célébrer ses 70 ans à Paris-Bercy le 15 juin. Mais Johnny ne voit pas les années passer, rocker un jour, rocker toujours. Alors pour ne pas s’ennuyer, il a dépoussiéré son tour de chant de l’an passé et s’est permis une incursion bienvenue dans son répertoire des années 60 et 70, pour le plus grand bonheur des premiers rangs. Après un «Allumer le feu» d’ouverture, suivi de «Je suis né dans la rue», Johnny chante «Rock’n’roll man», peu interprétée depuis 10 ans.
Johnny-Hallyday-Bordeaux
Johnny Hallyday chantant "Fils de personne". Benjamin Locoge
Le son est nickel, les dix musiciens font tourner la machine à merveille, et Johnny, impérial, plus en voix que jamais. Dans son ensemble en cuir noir, il esquisse quelques pas avec sa jambe droite, empoigne le micro pour mieux aller chercher la foule. Réputée pour être la pire salle de France, la patinoire Mériadeck réagit pourtant vigoureusement aux appels du taulier, reprenant volontiers le final de «Excuse-moi partenaire» ou jouant les choristes de luxe sur «Marie». Grand comédien, Johnny se roule par terre pour donner vie à «Deux étrangers», premier grand moment de la soirée. Après une respiration mélancolique («Diego» suivi de «Tennessee»), le chanteur attaque «Entre mes mains», un titre de 1968, qu’il n’avait plus interprété depuis 2000. «Souvenirs, souvenirs», plaisante-t-il, ravi de retrouver des mots d’une autre époque. «Qu’est ce que tu croyais», là aussi absent des concerts dix ans, fait rugir les fans les plus pointus. Johnny jubile. Avant le break, il s’essaye à «20 ans», tiré de son dernier album, mais la chanson ne retrouve pas sur scène toute l’intensité qu’elle possède sur disque.
Laissant le groupe reprendre «Respect» d’Aretha Franklin, Mister Hallyday retrouve le public avec «Gabrielle», puis empoigne une guitare acoustique pour le set unplugged. «Retiens la nuit», impeccable, et surtout «Laisse les filles», qu’il avait délaissé depuis les années 60. Seul en scène, il éblouit la salle avec «Tes tendres années», dépouillée, mais intense. Bordeaux l’ovationne comme il se doit, prêt pour le final explosif. «Que je t’aime», «Fils de personne» et «L’envie» permettant aux deux guitariste Yarol Poupaud et Robin Lemesurier de s’affronter dans un joli duel musical. Plus en forme que jamais, Johnny va littéralement à l’assaut de la foule, descendant près des premiers rangs, pour mieux les galvaniser. Effet réussi! Deuxième extrait de «L’attente», «L’amour à mort» trouve logiquement sa place en rappel, suivi du classique «La musique que j’aime». Armé d’une Gretsch blanche vintage, Johnny laisse néanmoins Yarol et Robin jouer les guitar-héros. Accompagné d’un piano et d’une guitare, il revient une dernière fois chanter «L’attente», bouleversante. Un dernier frisson, un dernier salut. «On se reverra», promet-il. Impérial.
c était hier soir a bordeaux....
Michel a 60 ans. Hier à 23h20, après 2h10 de show, il n’en revient pas: «C’est la première fois que je le vois. Et je me demande pourquoi j’ai attendu aussi longtemps. Il est vraiment extraordinaire.» Il, c’est Johnny. Dans une patinoire Meriadeck presque complète, l’idole démarrait sa tournée «Born Rocker Tour», qui pendant un mois, va l’emmener partout en France, et surtout, lui permettra de célébrer ses 70 ans à Paris-Bercy le 15 juin. Mais Johnny ne voit pas les années passer, rocker un jour, rocker toujours. Alors pour ne pas s’ennuyer, il a dépoussiéré son tour de chant de l’an passé et s’est permis une incursion bienvenue dans son répertoire des années 60 et 70, pour le plus grand bonheur des premiers rangs. Après un «Allumer le feu» d’ouverture, suivi de «Je suis né dans la rue», Johnny chante «Rock’n’roll man», peu interprétée depuis 10 ans.
Johnny-Hallyday-Bordeaux
Johnny Hallyday chantant "Fils de personne". Benjamin Locoge
Le son est nickel, les dix musiciens font tourner la machine à merveille, et Johnny, impérial, plus en voix que jamais. Dans son ensemble en cuir noir, il esquisse quelques pas avec sa jambe droite, empoigne le micro pour mieux aller chercher la foule. Réputée pour être la pire salle de France, la patinoire Mériadeck réagit pourtant vigoureusement aux appels du taulier, reprenant volontiers le final de «Excuse-moi partenaire» ou jouant les choristes de luxe sur «Marie». Grand comédien, Johnny se roule par terre pour donner vie à «Deux étrangers», premier grand moment de la soirée. Après une respiration mélancolique («Diego» suivi de «Tennessee»), le chanteur attaque «Entre mes mains», un titre de 1968, qu’il n’avait plus interprété depuis 2000. «Souvenirs, souvenirs», plaisante-t-il, ravi de retrouver des mots d’une autre époque. «Qu’est ce que tu croyais», là aussi absent des concerts dix ans, fait rugir les fans les plus pointus. Johnny jubile. Avant le break, il s’essaye à «20 ans», tiré de son dernier album, mais la chanson ne retrouve pas sur scène toute l’intensité qu’elle possède sur disque.
Laissant le groupe reprendre «Respect» d’Aretha Franklin, Mister Hallyday retrouve le public avec «Gabrielle», puis empoigne une guitare acoustique pour le set unplugged. «Retiens la nuit», impeccable, et surtout «Laisse les filles», qu’il avait délaissé depuis les années 60. Seul en scène, il éblouit la salle avec «Tes tendres années», dépouillée, mais intense. Bordeaux l’ovationne comme il se doit, prêt pour le final explosif. «Que je t’aime», «Fils de personne» et «L’envie» permettant aux deux guitariste Yarol Poupaud et Robin Lemesurier de s’affronter dans un joli duel musical. Plus en forme que jamais, Johnny va littéralement à l’assaut de la foule, descendant près des premiers rangs, pour mieux les galvaniser. Effet réussi! Deuxième extrait de «L’attente», «L’amour à mort» trouve logiquement sa place en rappel, suivi du classique «La musique que j’aime». Armé d’une Gretsch blanche vintage, Johnny laisse néanmoins Yarol et Robin jouer les guitar-héros. Accompagné d’un piano et d’une guitare, il revient une dernière fois chanter «L’attente», bouleversante. Un dernier frisson, un dernier salut. «On se reverra», promet-il. Impérial.
c était hier soir a bordeaux....